La mouche orientale des fruits préoccupe l’Anses
Pour éviter que la mouche orientale des fruits ne s’établisse durablement en France, l’Anses recommande de renforcer la surveillance « au-delà de ce qui est prévu par la réglementation actuelle ».
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C’est « l’un des ravageurs les plus dommageables pour de nombreuses filières de production de fruits et de légumes », selon l’Anses : la mouche orientale des fruits inquiète l’Agence sanitaire française. Dans un avis publié le 28 mars 2024, elle estime que la probabilité qu’elle s’établisse durablement en France hexagonale « n’est pas négligeable ». Elle est jugée « préoccupante » dans la ceinture méditerranéenne de basse altitude, dans le contexte de réchauffement climatique.
« Afin de détecter tout foyer d’infestation le plus rapidement possible, l’Anses recommande de renforcer la surveillance sur les marchandises importées et sur les cultures en zone méditerranéenne près des ports et aéroports, au-delà de ce qui est prévu par la réglementation actuelle. » Bactrocera dorsalis fait partie des organismes de quarantaine prioritaires.
Détérioration de la chair du fruit
Pour cet insecte, « plus de 500 espèces de plantes hôtes sont répertoriées, chiffre l’Anses. La femelle pond ses œufs sous la peau du fruit, les larves qui en sont issues se nourrissent ensuite de la pulpe, provoquant ainsi une détérioration de la chair du fruit qui peut aller jusqu’à sa destruction totale. Les larves s’enfouissent ensuite dans le sol sous la plante pour se transformer en pupe d’où les mouches adultes éclosent. »
À l’heure actuelle, aucun foyer n’est déclaré en France mais plusieurs sont signalés en Italie. Et dans l’Hexagone, « le nombre de mouches capturées par les pièges mis en place dans le cadre de la surveillance officielle a augmenté ces dernières années », précise l’Anses.
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